SOLID’OFFICE , association à but non lucratif, créée fin 2015, développe des espaces de coworking, spécialement dédiés aux demandeurs d’emploi, en mettant à leur disposition des espaces de bureaux vacants.
L’accès à un environnement professionnel, leur permet ainsi de rompre leur isolement et de créer des synergies pour mener à bien leurs recherches.
SOLID’OFFICE est présidée par Jacqueline FAISANT, Présidente de BNP Paribas REIM France, et gérée par Anne KEUSCH, Directeur du Développement durable et de l’innovation GROUPAMA.

LAVIVA Conseil, dont l’ambition est de soutenir les entreprises dans le développement de stratégies pour un management épanoui, est dirigée par Carole ANGLADE, Coach, Formatrice et Sophrologue.
Dans l’objectif d’accompagner cette initiative solidaire, LAVIVA Conseil, leur apporte un appui personnalisé dans leur recherche d’emploi sous forme individuelle de type coaching ou collective.

Jacqueline Faisant
« La réalité économique actuelle engendre un phénomène par lequel beaucoup de professionnels sont sans emploi. Cette situation détruit de la valeur humaine et financière. Les personnes qui recherchent un emploi ou qui souhaitent créer leur entreprise ont besoin du dynamisme créé par les rencontres, le partage de certaines compétences ou expériences et du réseau professionnel de ces locaux. Il est difficile de trouver du travail tout seul; c’est plus efficace si on le fait en étant toujours dans une dynamique professionnelle. C’est donc cette valeur humaine de solidarité qui est à l’origine de mon engagement pour cette association ».

Carole ANGLADE
« Régulièrement confrontée à la compétition en milieu professionnel, j’ai vécu de belles réussites. J’ai dû également savoir rebondir. Si ces périodes de transition professionnelle ont été propices à la réflexion et à la remise en question, je pense aujourd’hui, qu’en étant accompagnée, j’aurais gagné en efficacité et énergie. C’est pourquoi, j’ai souhaité m’investir dans des actions solidaires.
Ma rencontre avec l’équipe SOLID’OFFICE a été décisive, nous avons cherché ensemble à enrichir cette dynamique basée sur des valeurs humaines de solidarité, en proposant aux SOLID’WORKERS un accompagnement dans cette période sensible de leur vie professionnelle ».

Du 28 novembre au 2 décembre 2016 Laviva Conseil et Solid’Office participent à la semaine de la place à l’emploi

Si l’on sait définir une stratégie, il apparait bien souvent difficile de la traduire en résultats.
Selon une étude réalisée auprès de 400 PDG internationaux*, c’est le défi majeur auquel les chefs d’entreprise sont confrontés. Entre 2/3 et 3/4 des grandes entreprises ont du mal à mettre en oeuvre leur stratégie.

Plusieurs croyances quant à la manière de mettre en oeuvre une stratégie s’avèreraient insuffisantes voire contre productives.
Parmi les points évoqués, je retiens le manque d’adaptation à l’évolution du marché et de coordination entre les unités.
N’avez-vous pas constaté ou même subi dans votre vie professionnelle le sentiment d’être parfois en décalage avec les équipes des autres unités dans l’exécution de votre mission? D’avoir le sentiment d’être ralenti ou même bloqué par l’organisation des autres BU. Alors dans un premier temps, vous vous adaptez et puis vous constatez des dysfonctionnements que vous ne pouvez pas empêcher.
Et lorsque l’atteinte de vos objectifs peut être compromise, ce sentiment devient alors très vite une source de stress et de conflit!…..
et l’on se retrouve vite avec des unités qui travaillent en parallèle mais ne collaborent pas suffisamment. La stratégie annoncée parait alors bien théorique.

Seuls 9% des managers déclarent qu’ils peuvent toujours compter sur les collègues d’autres unités ou fonctions et seulement 50% estiment qu’ils peuvent compter sur eux la plupart du temps : un engagement pas plus fiable que les promesses de partenaires extérieurs.

Un autre point concerne le manque d’autonomie du middle management, dû en partie à la concentration du pouvoir au sommet. La capacité d’exécution d’une entreprise en serait réduite à long terme.
Les managers intermédiaires auraient ainsi tendance à faire remonter les conflits au lieu de les résoudre eux-mêmes, perdant peu à peu leurs capacités à régler les problèmes avec leurs collègues des autres unités.

Alors comment faciliter la coordination et développer la confiance des équipes et unités ? Comment encourager les compétences décisionnelles des managers intermédiaires et leur esprit d’initiative ?

Favoriser les échanges constructifs, de manière transverse, au sein de groupes de pairs me parait fondamental. Le Codéveloppement fait partie des réponses que nous pouvons apporter.
Cette approche mise en effet sur l’interactivité de groupes de personnes qui partagent des problématiques professionnelles. La réflexion effectuée individuellement et en groupe repose sur un processus structuré de consultation permettant de développer l’écoute et la réflexion en incitant les participants à l’action.
Ce mode d’apprentissage permet non seulement à chacun de bénéficier de l’intelligence collective du groupe de pairs mais aussi pour chacun de développer son efficacité professionnelle et managériale tout en créant une culture de coopération au sein de l’entreprise.

*Source HBR déc/janv 2016 : Pourquoi l’exécution de la stratégie échoue ?

Selon une étude menée pendant 7 ans auprès de plus de 1200 employés et cadres * :
• Les employés épanouis obtiennent des résultats de 27% supérieurs à leurs collègues moins épanouis.
• Les personnes épanouies au travail affichent une performance générale supérieure de 16% (selon leur manager).
• Elles sont plus engagées vis à vis de l’organisation et beaucoup plus satisfaites de leur travail, et donc bien moins souvent absentes.

Cette étude définit l’épanouissement par la combinaison de 2 facteurs :
• La vitalité, c’est à dire le sentiment d’être vivant, passionné et enthousiaste.
• L’apprentissage, c’est à dire l’acquisition de nouvelles connaissances.

Il en résulte qu’un individu débordant d’énergie et avide d’apprendre est 21% plus efficace qu’une personne se limitant à un des 2 facteurs.

En tant que Coach et dirigeante, je constate combien il est essentiel pour les managers de savoir encourager l’autonomie de leurs collaborateurs et favoriser une bonne communication au sein des équipes. L’amélioration des pratiques managériales passe bien souvent par leur capacité à créer les conditions de cet épanouissement.
Créer un environnement favorable à son développement est donc un volet fondamental de la mission des managers. Des recherches* ont en effet montré que les managers peuvent prendre 4 mesures conjuguées pour développer l’épanouissement :
• Accorder la possibilité de prendre des décisions,
• Partager l’information,
• Réduire l’incivilité,
• Fournir un feed-back sur la performance.

Pour cela, le manager doit savoir prendre du recul et utiliser ses capacités relationnelles… c’est à dire son intelligence émotionnelle.

Il s’agit aussi d’encourager l’attitude d’aide et de soutien de ses collègues et de promouvoir une culture de l’apprentissage.
Des pratiques collaboratives telles que le Codéveloppement y contribuent fortement.

Des recherches montrent en effet que les employés qui offrent le plus de soutien aux autres ont 40% de chances supplémentaires de recevoir une promotion l’année suivante et font état d’une meilleure satisfaction professionnelle. Ils se sentent 10 fois plus engagés.

Voltaire affirmait « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». ….et par conséquence pour ma carrière pourrait-on dire !

Les employés heureux auraient en effet une créativité 3 X plus importante et une productivité supérieure de 31%.

Alors comment être plus heureux, comment développer à titre personnel son épanouissement au travail. Certaines pistes peuvent être privilégiées :
Les recherches sur la neuroplasticité du cerveau nous apprennent que notre cerveau se reformate en fonction de nos nouveaux comportements.
Nous avons donc la possibilité d’adopter une nouvelle hygiène de vie : • Prendre la main sur le stress en changeant notre relation au stress
• Entrainer notre cerveau à « voir en positif »
• Considérer nos émotions comme des alliées, moteur de nos actions.
Gardons à l’esprit que ce n’est pas la réussite qui crée le bonheur mais l’inverse. A suivre…. Comment agir sur le stress…..

* source Harvard Business Review – Dec 2015- Etude menée par G.Spreitzer, professeure de management et des organisations à la Ross School Business de l’université du Michigan et C. Porath professeur à la Mc Donough School of Business de l’université de Georgetown